Max Robert, passeur d’art

Max Robert (1908-1997) est au cœur du numéro 103 d’Intervalles. Sa passion pour l’art a été le moteur de sa vie. Tour à tour typographe, imprimeur, éditeur de livres consacrés à des artistes régionaux, fondateur de ce qui est aujourd’hui le Musée jurassien des arts, il n’a eu de cesse de partager cette passion. Il a aussi laissé une empreinte importante dans la ville de Moutier. Un tel personnage méritait bien l’hommage d’un cahier de la revue.

Pour comprendre le cheminement de Max Robert, il faut se souvenir que le papier et la typographie résultent d’une évolution vers la finesse, la beauté, le plaisir des yeux. Là peut se lover l’essor vers une carrière semblable à celle de Max Robert. C’est pour cette raison que ce numéro, que l’on doit pour beaucoup à un autre typographe enthousiaste, Steve Richard, s’ouvre sur deux chapitres retraçant de leur histoire. Des historiennes de l’art – Mmes Valentine Reymond, conservatrice du Musée jurassien des arts, Isabelle Lecomte et Patricia Philipps –, ainsi qu’Hugues Richard, cet autre passionné d’édition, tracent chacun des aspects spécifiques de la personnalité de Max Robert, de ses activités et de leurs fruits toujours présents, tel le musée, justement.

A entendre ceux qui l’ont connu, Max Robert était d’une grande jovialité et très affable. Ces talents d’éditeur et d’animateur culturel se doublaient ainsi d’une formidable personnalité. La revue Intervalles ne pouvait rester indifférente à cet acteur de la vie culturelle régionale. Elle lui rend un hommage légitime.

Ce numéro n’aurait pas été possible sans l’appui de la fille cadette de Max, Mme Hélène Boegli-Robert, qui a accueilli la revue et ouvert l’album de photos de famille. La revue lui exprime sa reconnaissance.

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Responsables du numéro

Jean-Marie Hotz et Steve Richard